feat ranveer singh
ÂGE : 29 ans. ORIGINES : Égyptiennes par son père. Perses par sa mère. Une mixité qui lui a bien souvent été reproché.PROFESSION : Dédié à faire une carrière militaire, il a fut nommé commandant de la garnison de Memphis par Ptolémée XIII à sa prise de pouvoir.STATUT MARITAL : célibataire. Quand bien même son ascension fut exemplaire, ses origines de bâtard, ont poussé nombres de familles nobles à proposer leurs filles à d'autres. RICHESSES : Importante ALLÉGEANCE :Le pharaon étant le commandant suprême des armées, son obéissance lui revient donc. PARTICULARITÉS PHYSIQUES : /. CRÉDITS : /. GROUPE : For the Fight
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« Tu n’es pas mon cousin. » ragea le garçon au sol. Levant son regard noir vers Menkaourê. Alors que celui-ci restait immobile avec sa lance en bois. Il était habitué à recevoir des insultes, d’autant plus quand il surpassait les autres.
« Il se bat comme un barbare… pas étonnant avec une chienne perse comme mère… » Sa mâchoire se serra et ses sourcils eurent un léger sursaut.
Ouserkaf afficha un sourire carnassier. Il savait bien que sa faiblesse était sa mère. Seule figure importante réellement présente à ses côtés. Son géniteur étant déjà marié à une égyptienne, si elle tolérait l’existence du batard, elle ne l’acceptait pas sous son toit. Menkaourê fit tournoyer le bâton avant de se remettre en position. Il ne prit pas la peine de lancer un regard au précepteur, celui-ci ne disait jamais rien. Le lien de parenté avec l’épouse de son géniteur y était sans doute pour quelque chose mais qu’importe si le monde lui crachait au visage. Il n’était pas le premier à tacher cette lignée et comme sa mère lui avait fait promettre, il serait supérieur à tout ça. Elle l’avait maintes fois préparé au regard du monde et si elle fut une tigresse pour que son fils ait la même chance que les autres, elle était déterminée à pousser le nomarque à élever cet enfant avec les plus grands tant qu’elle serait sa favorite.
Le calme apportait un regard plus clair de la situation. Son cousin était bien trop énervé pour se battre correctement, il réfléchissait avec ses tripes et non avec sa tête et il lui ferait payer.
« Il est clair que tu n’es pas fait pour manier une arme. Tu as plus hérité du coté pédérastre des grecs que du côté conquérant. » lui lança t il calmement. La réaction fut immédiate, celui-ci chargea comme un bœuf en levant sa garde de son coté habituel. Menkaourê ayant déjà anticipé cette réaction se glissa avec facilité sur le côté, utilisant son bâton pour faire un croche pied à son adversaire, lui faisant littéralement mordre la poussière.
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Il était présent à la réception du nomarque. Non pas par envie, mais par devoir. Fraichement nommé, il était important que les personnes les plus influentes de la ville se fasse à cette idée, d’autant plus en ses temps troubles. La réception du nomarque était somptueuse sans être dans l’excès. En cette période sèche ou les denrées étaient plus rares, c’était faire preuve d’humanité et de bon sens que de ne pas se vautrer dans l’excès. L’homme avait été nommé la même année que lui et cela n’avait rien d’anodin, le pharaon avait voulu -ou avait été conseillé de- chasser toute trace de dissonance dans son administration. Il posa son regard sur lui pour mieux l’étudier, apparemment il n’était pas le seul à ne pas savoir profiter de la soirée. L’organisateur semblait aussi réservé que lui.
Il se coupa dans son observation lorsqu’une servante s’approcha pour remplir sa coupe. Par reflexe, il posa la main dessus avant de lever ses yeux sur elle. Figé dans sa position, elle en faisait de même alors que leur regards sombres se mêlaient. S’il était d’habitude bon juge de la nature humaine, il ne savait pas ce qui alimentait la flame qui dansait dans ses yeux.
Sans un mot, il retira sa main pour la laisser faire. Rare étaient ceux qui soutenaient aussi longtemps son regard. Crainte, dégout, jalousie, envie. Il lui avait donné de lire de nombreuses choses mais jamais il n’avait encore vu cette situation. Coupant le contact visuel, il se leva avec sa coupe pour approcher le nomarque et le remercier de cette soirée avant de prendre congé.
Se retournant une dernière fois avant de quitter les lieux, il se surprit à la chercher. Accompagné jusqu’au pas de la résidence avec des torches, son cheval fut rapidement préparé et si généralement il s’était toujours senti en sécurité dans la ville, il gardait toujours ses sens en alertes, particulièrement la nuit. Pourtant il ne vit pas venir l’embuscade : Un homme sauta du toit d’une chaumière alors que deux autres sortaient d’une ruelle perpendiculaire. Le cheval paniqué se mit à cavaler dans les ruelles, le bruit de ses sabots s’atténuant inexorablement. Le front en sang, il eut tout juste le temps de voir le reflet du cimeterre briller pour agir. Utilisant ses genoux pour repousser l’ennemi qui le maintenait au sol, il sortit sa dague d’apparat, toujours aiguisée pour la planter avec force dans l’estomac. Se relevant dans la poussière et le sang, sa tunique blanche s’empourprait à vu d’œil. Alors que l’adrénaline envahissait son corps, Menkaourê tenta d’analyser la situation. Il n’avait pas en face de lui des voleurs mais des assassins à en juger par leur manière d’opérer et les armes employées. L’un plongea sur lui, son arme devant pour l’empaler, un mouvement de coté lui permis d’esquiver alors que ses mains se posaient sur la garde de son assaillant pour le désarmer. Il porta également un coup de coude dans son nez pour le faire lâcher prise. L’action fut un succès à ceci près qu’il n’eut pas le temps d’anticiper l’assaut de l’autre assassin. Son arme fendant dans son dos pour pénétrer sa chaire. A l’image d’un lion blessé, le commandant s’enragea, se retournant pour poignarder l’agresseur au cou. Tombant avec lui dans la terre. Il était le dernier à respirer… Pour le moment.
Caractère : Placide et réfléchi, le commandant n’est pas un homme qui s’emporte facilement. A l’opposé son courroux est violent et intraitable. Le futilité et velléité de la noblesse lui deviennent de plus en plus insupportables. Elles sont pour lui l’une des plus grandes faiblesses du royaume. Menkaourê n’est pas non plus un amateur d’intrigue politique même s’il est bon stratège sur un champs de bataille. Homme de parole, il tient à garder son honneur intact, ainsi une promesse faite à son pharaon ou à ses soldats aura la même importance à ses yeux. Craint et respecté, par ses hommes, il est bien souvent entouré par la solitude mais ayant grandis avec, elle est à présent une compagne familière.