Le mariage
Dans la plupart des cas, le mariage est la simple concrétisation d'un désir mutuel de vivre ensemble et de fonder une famille ; le « mariage » se réduit alors au simple fait d'habiter sous le même toit. Pour ce faire, il semble que nulle procédure administrative ni religieuse n'ait été requise : le consentement des époux aurait suffi.
La femme est libre de choisir son époux et la morale égyptienne défendait au père de contrecarrer les désirs de sa fille. L'absence d'acte officiel pour sceller le mariage.
Les égyptiens se mariaient avec des femmes de leur entourage (cousine, voisine, etc.) mais, semble-t-il, jamais avec leur sœurs. Les sages mettaient en garde les jeunes hommes contre les femmes inconnues.
La morale recommandait également de prendre une femme appartenant à la même classe sociale et vantait les qualités des femmes simples.
La polygamie n'est pas interdite, mais elle est peu fréquente et semble être réservée aux élites (notables, gouverneurs de province calquant le mode de vie du pharaon), particulièrement à des époques d'affaiblissement de la royauté.
Le mariage incestueux existe chez les riches et à la cour du pharaon.
Les divorces n'étaient pas courants. L'adultère chez la femme du peuple peut mériter la condamnation à mort alors que chez l'homme, il peut être cause de divorce demandé par la femme.
La sexualité
La masturbation n’était pas classée parmi les gestes honteux, de même pour la fellation.
Il était formellement interdit d’avoir des relations sexuelles dans les temples et, si l’on venait d’avoir une relation sexuelle il fallait se laver avant d’entrer dans le temple.
Le respect du partenaire semble important de manière générale. Le viol amenait le coupable devant les juges.
La prostitution était tolérée.
La norme égyptienne était la monogamie. Cependant certains hommes avaient des concubines, avec lesquelles ils n’étaient pas mariés et qui n’avait donc pas le même statut que l’épouse légale.
Sur le sujet de la virginité au mariage, on a peu de source et pas de certitude. Les points de vue divergent selon les égyptologues mais on sait que les égyptiens s’efforçaient de relier mariage et maternité, il est possible que cela entraîne une valorisation de la virginité de la femme au moment du mariage.
L’adultère est condamné de manière générale car il met en péril la légitimité des enfants.
L'homosexualité est acceptée et ne semble interdite dans aucun texte de loi, par contre le viol homosexuel est condamné.